Réponses aux candidats

Questions d’ordre général

Remise des projets : date limite de réception

La date limite de réception des projets est le vendredi 25 octobre 2013 à 18H. Deux scénarios sont possibles pour l’envoi des projets :

– envoi postal : le cachet de la poste fera foi.

– dépôt au CAUE : le colis de rendu devra être remis en mains propres (heures d’ouverture du CAUE : 8h30 à 12h – 14h à 18h).

Modifications d’échelle des éléments de rendu

La modification d’échelle des éléments de rendu n’est donnée qu’à titre indicatif. Si vous préservez les échelles initialement présentées dans le règlement du concours, vous ne serez bien sûr pas pénalisés.

Modification des éléments de rendu
Plusieurs candidats nous interrogent quant à la formulation des éléments du rendu tels que décrits dans l’article 8 du règlement, soulignant notamment que le format apparaît trop étroit au regard des attendus. En réponse à ces inquiétudes, les éléments constitutifs du panneau A0 sont modifiés de la manière suivante. Chaque équipe ne peut remettre qu’un seul format A0 (portrait) comprenant :

  • Un plan large du quartier au 1/5000 (nord en haut). Ce plan montrera quelles interactions sont établies entre le périmètre de l’expérimentation et son environnement urbain et paysager.
  • Un plan masse du secteur d’étude au 1/1000 (nord en haut) présentant de le concept de régénération urbaine et de densification du quartier choisi.
  • Un plan masse de la (des) parcelle(s) de projet au 1/200 (nord en haut) détaillant le mode de densification au niveau d’un projet architectural précis.
  • Une coupe longitudinale sur le secteur d’étude optionnelle au 1/500 prise dans le sens de la pente.
  • Les plans et façades au 1/200 du projet architectural détaillé.
  • Une ou plusieurs vue libres (axonométries, croquis, insertions…) permettant d’expliciter le projet
  • Une notice A4 (comprise dans la composition du panneau A0) exposant les principaux aspects du projet de manière synthétique et lisible.

Les autres éléments du rendu ne sont pas modifiés.

Devons-nous définir nous-même notre identifiant pour le projet et les éléments de rendu?
Non, l’identifiant sera attribué par le secrétariat du concours. Comme le prévoit l’article 9 du règlement du concours, les équipes doivent prévoir un espace de 4cm de côté en bas de chaque document (les panneaux A0, la couverture du mémoire, l’enveloppe d’identification des candidats)

Est-il possible de supprimer certains arbres sur les parcelles de projet ?
Oui. Il importe toutefois de chercher à préserver la qualité de l’ambiance paysagère des quartiers.

Le concours Mix’cité traite de la densification à l’échelle d’un quartier résidentiel. Les principes proposés seront issus d’une réflexion globale sur le quartier et son environnement. Le passage à l’échelle de la parcelle se fera en cohérence avec ces principes urbains. Il se peut que ces principes ne correspondent pas à ce que les familles attendent. Il est donc à prévoir que les propositions à l’échelle de la parcelle prennent l’allure de contre-propositions. Cela pose-t-il un problème ?
La densification parcellaire ne peut être le fait que de l’initiative privée. En effet, chaque propriétaire peut décider ou non de vendre une partie de son terrain pour recevoir une nouvelle construction. Le droit actuel et souvent les règlements des PLU peuvent le permettre sous certaines conditions (assez restrictives). Mix’cité cherche à dépasser ce principe individualiste courant pour fédérer des groupes d’habitants et les mobiliser autour de la question « quel projet pour notre quartier ? ».
Nous souhaitons, au moyen de cette expérience, tester la possibilité d’associer les habitants au programme urbain de la régénération des quartiers qu’ils habitent et ce en cohérence avec le projet de territoire porté par les collectivités. Il s’agit de proposer une approche de l’urbanisme participative, active et maîtrisable. Les principes programmatiques exposés au niveau du quartier relèvent donc d’une envie collective issue d’échanges en groupe.
L’objectif de ce processus consiste à proposer une ligne de conduite commune aux habitants du quartier pour encadrer les initiatives privées de sorte à ce qu’elles s’inscrivent en cohérence dans le projet global de territoire en respectant ses grands principes. Dans le détail, chacun est libre de définir son projet. mais il s’engage à ne pas perturber le schéma global.

Il est prévu un réaménagement des maisons des familles porteuses de projet. Ce travail n’a de sens qu’en rentrant dans l’intimité de leurs mode de vie, et en connaissant leurs besoins à long terme. Il nous semble qu’un tel travail n’est ni du ressort, ni à l’échelle de ce concours d’idée. Pourriez-vous nous préciser les raisons de votre volonté d’entrer dans ce niveau de détail lorsque d’autres enjeux du programme semblent plus ambitieux ?
Il est en effet délicat de proposer un réaménagement d’une maison sans pouvoir prendre le temps d’une discussion sereine avec les propriétaires. Le format du concours d’idées ouvert ne nous offre cependant pas la possibilité de laisser chaque équipe les solliciter directement.
Nous souhaitons ici pouvoir évaluer le coût (approximatif – vu le niveau de définition du projet) de l’intervention pour être en mesure ensuite de mesurer la capacité des acteurs à mener à bien leurs projets et aussi de vérifier la viabilité même du processus consistant à détacher une partie de sa parcelle pour financer la modification de son habitation).
Les programmes détaillés qui vous ont été remis reprennent les attentes exprimées sommairement que nous ont soumis les habitants. A chaque candidat ensuite de proposer une base de projet la plus intéressante possible. Dans des conditions réelles de projet, la concertation serait évidemment obligatoire.

Concernant le chiffrage du projet architectural demandé : s’agit-il bien d’estimer l’équilibre financier de l’opération ? Quel niveau de détail attendez-vous ?
Oui l’objectif du chiffrage est de pouvoir étudier le rapport entre le coût du projet d’amélioration de la maison existante et le gain apporté par la vente d’une partie de la parcelle. Nous attendons un niveau de chiffrage en phase esquisse idéalement présenté par grands postes.

Quelle distinction faites-vous entre la notice A4 d’explication du projet et le mémoire de 6 pages A3 à rendre ?
La notice A4 figure sur le panneau A0. Elle expose de manière synthétique le parti du projet urbain et architectural proposé. le mémoire A3 permet de détailler les arguments et de développer au besoin les aspects techniques

Questions relatives au site de Sciez

Devons-nous traiter obligatoirement les deux projets architecturaux au niveau de la parcelle ou un seul ?
Il est attendu que les candidats répondent aux attentes exprimées par les deux propriétaires, madame et monsieur M et madame et monsieur C. En conséquence, il faut apporter une réponse architecturale pour chacune de leur construction. Les deux parcelles contiguës forment un espace de projet à part entière.

Y a-t-il un règlement propre au lotissement ? et une association syndicale libre ?
Oui le lotissement dispose de son propre règlement. Toutefois nous ne le communiquons pas puisque nous considérons, pour les besoins du concours, qu’il n’est pas nécessaire de le respecter. Nous souhaitons en effet que la règle d’urbanisme du lotissement soit définie en fonction d’un projet cohérent. A titre indicatif : le règlement actuel ne permet quasiment aucune nouvelle construction.

Sous quel régime sont les voiries du secteur : rétrocédées à la commune ?
L’ensemble de la voirie est communale. En revanche l’espace central engazonné est une propriété privée en indivision appartenant à l’ensemble des co-lotis.

Le ruisseau du Dronzet est-il privatisé ?
Non

Pouvez-vous nous confirmer ou nous infirmer la fermeture du camping nommé ‘Brise du Léman’.
Oui ce camping n’est plus en activité.

Question à propos des flux concernés à l’échelle du plan masse.
En page 2, le programme détaillé précise : « Ce sont des personnes qui stationnent vers le hameau de la Tuilière. Cela n’occasionne pas de gêne particulière aux habitants, mais peut poser des difficultés de sécurité en raison de l’étroitesse de certains passages des voies qui irriguent le lotissement. »
Pourquoi ces personnes stationnent-elles dans ce hameau de la Tuilière et où ?

Les grands parkings à l’ouest du domaine de réflexion ne sont-ils pas accessibles en l’état ?
A quels dangers ces flux sont-ils exposés lorsqu’ils traversent les passages étroits ? Celui du croisement des voitures ?
Où sont ces voies étroites en question ? Car celles qui traversent Sciez ont l’air plutôt larges.
Il arrive que des personnes stationnent au pied du hameau de la Tuilière, le long de la route qui borde la nationale en période forte affluence l’été, en raison de la gratuité du lieu, de la simplicité d’accès depuis la route nationale et parfois de la difficulté à trouver une place plus près. La plupart des personnes qui se rendent sur le site du port et de la plage se garent néanmoins sur les aires de stationnement situées à l’ouest du quartier étudié.
Les personnes qui vont de la Tuilière au lac à pied emprunte la route qui descend depuis le hameau de Songy vers les aires de loisirs. Dans la partie ancienne de Songy et sur le chemin qui descend vers la boucle située au cœur du quartier d’étude, la voie est étroite. Le risque pour les piétons provient essentiellement du passage des voitures.

Questions relatives au site de Vétraz-Monthoux

La micro-crèche doit-elle être projetée sur la parcelle de Mme V ou bien est-il possible de concevoir celle-ci sur une autre parcelle ?
Il est attendu que la micro-crèche soit installée sur la propriété de madame V.

Certains cheminements piétons indiqués sur le plan de la zone à étudier ne semblent pas accessibles, ni visibles, le plan reflète t’il bien un état des lieux ?
Les cheminements piétons indiqués sur le plan intitulé analyse sommaire de la parcelle de projet correspondent à des usages courants, accepté par madame V. Il s’agit donc bien d’un état des lieux malgré le fait que ceux-ci ne soient pas formalisés.

Existe–il un projet de voie vélo à Vétraz-Monthoux ?
Non pas à notre connaissance. Mais l’un des enjeux du projet consiste cependant à tisser des liens entre le chef-lieu et le secteur du lycée Jean Monnet où doit être aménagé le départ d’un nouveau réseau de transport en commun (Bus à au Niveau de Service TANGO). Il appartient aux concurrents d’en définir le mode et les parcours.

La zone dessinée sur le plan PLU « Espace boisé classé au titre de l’art . L130.1 » correspond-t-elle au « corridor écologique à respecter » dont parle le programme ? Merci d’indiquer plus clairement cette zone.
Cet EBC a été défini dans le cadre du PLU pour assurer une continuité paysagère et écologique. Toutefois, la municipalité convient qu’il peut-être pertinent de proposer d’autres alternatives pour atteindre cet objectif. Aussi, les concurrents peuvent choisir de ne pas tenir compte de cet EBC à condition de proposer un corridor écologique qui leur semble plus adapté.

Pouvez-vous préciser l’usage du local de 40 m² du 2ème fils de madame V : salle de gym pour des cours ou atelier de graphiste ?
Il s’agit d’un atelier de graphistes.

Le cadastre fourni indique encore des bâtiments qui ont été détruits sur le site des noyers, qui a fait l’objet d’un plan d’aménagement. Serait-il possible d’obtenir ce plan afin de pouvoir étudier la perméabilité de cet îlot ?
Ce secteur est encore en cours d’aménagement et il n’existe pas encore de synthèse du nouveau plan masse. Toutefois, la commune doit nous transmettre une actualisation prochainement que nous espérons pouvoir vous faire parvenir dans les temps. Toutefois, vous pouvez noter que le centre de rééducation est longé (au sud) par un espace vert qui est perméable aux circulations piétonnes et cycles. Il n’y a pas de voies traversantes dans le sens est-ouest entre l’avenue de l’Europe et le chemin de Servette. La photo issue du secteur sur « Googlemap » montre assez fidèlement la manière dont le site est actuellement desservi.

Les expérimentations Mix’Cité permettent d’explorer la densification et l’optimisation foncière à différentes échelles : la parcelle, le quartier et la zone d’activités économiques. Le principe d’intervention reste le même : rassembler de la matière et proposer des outils pour coconstruire un projet avec les partenaires et les acteurs du territoire. Sous la forme de concours d’idées, ces démarches mobilisent ainsi les compétences d’équipes de maîtrise d’œuvre pluridisciplinaires motivées par l’expérimentation afin de proposer des solutions innovantes de requalification environnementale, urbaine et architecturale.